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« Crédit : Les taux d’intérêt des crédits immobiliers se sont établis à 1,99 % en moyenne au mois de juin, selon l’observatoire Crédit logement/CSA. Ils ont reculé sur les marchés du neuf, des travaux, mais ils ont légèrement remonté sur le marché de l’ancien. Ces évolutions, même de faible ampleur, indiquent que la tendance est orientée vers une lente remontée des taux, selon l’observatoire. »

Les Echos | Le 07/07 à 06:00

« La demande soutenue de crédits immobiliers a un effet d’entonnoir dans les banques. Celles-ci rallongent le délai de traitement des dossiers. Les retards s’accumulent. 

La baisse des taux d’emprunt a une incidence sur les demandes de crédits immobiliers ou les renégociations de prêt qui voient leur nombre augmenter. Ainsi, selon le dernier indicateur de l’Observatoire Crédit Logement CSA : « Depuis le début de l’année 2015, la reprise de la production s’accélère, portée par l’amélioration des conditions de crédit et le dynamisme de la demande (…) La reprise des marchés est rapide et intense ». En effet, les demandes de financement ont augmenté de plus de 30 % chez certains établissements bancaires. Ce succès n’est pas sans conséquence pour l’acheteur. En matière de crédit immobilier un dossier de financement doit être bouclé dans des délais serrés pour ne pas faire capoter le compromis de vente. Or : « les retards sont devenus un fait courant dans le traitement des dossiers. Toute la chaîne du financement immobilier tourne désormais au ralenti dans les banques », indique-t-on chez les courtiers en crédits immobiliers. »

Négocier un délai supplémentaire

« Ainsi, alors qu’il suffisait de 48 heures à une banque pour donner son accord de principe sur un dossier, il faut désormais compter une dizaine de jours. Et ce n’est pas fini. Alors qu’il fallait en moyenne une soixantaine de jours entre la simulation de prêt et la mise à disposition des fonds, aujourd’hui ce délai est rallongé d’au moins 15 jours. Et l’approche des congés d’été avec moins de personnel à disposition n’améliore pas le processus. « C’est devenu un vrai parcours du combattant pour obtenir un crédit et les acheteurs sont tenus par la date butoir de leur promesse de vente », précise-t-on chez les courtiers en crédits immobiliers. La situation est devenue tellement problématique que le courtier conseille à ses clients de négocier un délai supplémentaire au stade du compromis de vente pour ne pas faire capoter l’opération, faute d’avoir respecté le planning. »

Les Echos | Le 22/06 à 16:40